House, ouvrez !

-Listen to the beat beat beat
Of the song song
Buzzin in my head head
Like a bum dum…..ah quel vieux tube cette chanson des années 89 !

Malgré les grosses gouttes qui tombaient comme mortes sur le par brise de la voiture, malgré le vent que l’on entendait souffler contre les parois du véhicule, cette merveilleuse voix chantante résonnait à l’intérieur. La gaieté de cette femme couvrait le bruit provenant des grosses gouttes qui s’abattaient sur la vitre, à en oublier le sal temps qu’il y avait. Lisa roulait maintenant depuis un bon quart d’heure sous cette pluie violente, voulant rentrer chez elle au lus vite. Sa journée de travail avait été des plus longues et ennuyeuses alors un bon petit bain lui ferait le plus grand bien ! Enfin du moins, c’est ce qu’elle espérait. Bossant toute la journée comme une acharnée, sortant de l’hôpital la dernière alors que les employés avaient quittés le bâtiment bien avant elle, la rendait dans un état de fatigue intense qu’elle oubliait momentanément en chantant joyeusement sur le chemin du retour.

Malheureusement pour la jeune femme et sa joie de vivre, un pépin surgit brusquement lorsque la voiture s’arrêta net en plein milieu de la route. Elle eut tout juste la chance de réussir à se poser sur le côté de la route. Lisa baissa le son de la musique, observa les alentours pour voir où elle était. Un petit quartier, fort heureusement. La doyenne de l’hôpital poussa un soupir de soulagement en voyant qu’elle n’était pas au beau milieu d’une autoroute où elle risquait de finir en sandwich entre deux gros camions. Regardant le tableau de bord, la séduisante Cuddy s’aperçut que dans sa grande envie de rentrer chez elle, elle en avait oublié de passer prendre de l’essence…L’erreur à ne pas faire. L’idiotie qui vous rend nulle sur le coup. Elle n’eut comme solution que d’arrêter le contact, prendre ses clefs, son sac à main tout en enfilant sa veste et attraper ses dossiers.

Courageuse, elle s’aventura en dehors de sa voiture, pestant d’avoir laissé son parapluie chez elle. Elle courut le plus rapidement, pour se diriger vers le perron d’un immeuble.

-Quelle poisse ! Il fallait que ça m’arrive à moi…je ne sais même pas où je…

Lisa ne poursuivit pas sa phrase, lorsque le nom « House » inscrit sur l’un des interrupteurs lui sauta aux yeux. Elle était devant l’entrée de l’immeuble de House. Chez lui. Juste devant chez lui ! De quoi l’agacé encore plus.

-Il ne manquait plus que ça…et qu’est-ce que je fais moi maintenant au beau milieu de la nuit ? Je ne peux tout de même pas aller chez lui…il me regarderait avec son sourire sadique et son air triomphant tout ça parce que je serais en position d’infériorité…

Elle pesta contre elle-même. Si elle avait fait le plein, pris au moins son parapluie…elle ne serait pas là à se tourmenter l’esprit à cause de House. Malheureusement, la réalité était bien là et il fallait qu’elle aille voir la seule personne qu’elle connaissait ici : House. Poussant donc la porte d’entrée qui n’était pas fermée à clefs, Lisa monta jusqu’à l’étage de Gregory. Elle essaya de remettre en place son chemisier trempé qui laissait beaucoup trop voir ce qu’il dissimulait à son gout, tout en arrangeant également sa jupe qui la moulait elle aussi !

-Misère…je n’y sortirai pas vivante…bon courage Lisa !

Soufflant un grand coup, le docteur finit par toquer bruyamment à la porte d’entrée de l’appartement de House, priant pour que ce dernier ne dorme pas encore. Une seconde, deux…trois…dix…pourquoi il n’ouvrait pas cette andouille ?!

-House, ouvrez c’est moi Lisa ! S’il vous plait ne me laissez pas devant la porte voyons…je suis trempée et j'ai froid...Je suis tombée en panne, ouvrez moi House !

Lisa était en train de parler à une porte, espérant que des oreilles l’entendent. Elle toqua une nouvelle fois, ne voulant pas rester sur le tapis toute la soirée. Lisa savait bien que ce cher House devait prendre un malin plaisir à la faire poiroter quelques minutes...

[2 pages word, on applause XD]

-Non je ne ferai pas d’overdose !

-Tu dis ça à chaque fois et le lendemain t’es par terre sur ton plancher !

-Je n’en n’ai pris que deux !

-Je dois te croire !

-Wilson, tu me saoul là…Je te dis que ça va, je n’ai pas eut trop mal aujourd’hui…

-Bon si tu…

-Je te laisse y’a mon film porno.

-Heu…Bien…Bien…A demain alors !

-Bye !

House raccrocha en soupirant. Son ami était vraiment très agaçant au bout d’un moment. Certes il tenait à Wilson, il y tenait presque plus que tout au monde mais il ne lui avait jamais dis, jamais vraiment montré d’ailleurs. Il s’en voulait pour cela mais il n’arrivait pas à être différent, il n’arrivait pas à lui montrer ses sentiments…Il avait trop peut d’en souffrir par la suite comme il en avait souffert durant de nombreuses années. Il préférait de loin être froid et sarcastique…Mais il avait de la chance avec Wilson…Wilson n’abandonnait jamais. Il tenait aussi fort à House et on avait l’impression qu’il comprenait tout ce que se passait dans la vie du diagnosticien…Il ne cherchait pas à l’obliger à faire des choses tant qu’il le laissait analyser son comportement, Wilson se tenait tranquille…Mais les théories de Wilson était loin d’être aussi ennuyeuse que House s’amusait à lui dire, James était souvent sur la bonne voix en ce qui le concernait mais le problème était que Wilson ne savait pas tout. House ne lui avait jamais dévoilé son passé, expliquer ce que son père lui avait fait subir, les coups, dormir dehors, prendre un bain d’eau glacé en fait…A part cette fille violé qu’il avait aidé un jour, personne ne savait…Et c’était tant mieux.
Gregory grogna : pourquoi est qu’il pensait à cela maintenant, il avait bien mieux à faire…

Il se leva alors. Il était rentré du travail il y a environ deux heure, il était parti le premier, comme d’habitude mais il ne s’était pas encore mis en pyjama et pourtant c’était une règle chez House : lorsque l’on est chez soit : toujours en pyjama. Il fila alors dans la salle de bain, enfila fila…Du mieux qu’il pu avec sa canne et entra dans sa douche. Il se lava longuement, savourant l’eau coulant sur son corps et tandis qu’il était affalé contre le mur devenu chaud avec l’eau, l’image de Cuddy s’impose à lui…Cuddy signant des papiers légèrement penché en avant, Cuddy marchant devant lui, Cuddy lui souriant…Il frissonna, il sentit un leger titillement dans son bas ventre et il résista à l’envie d’y porter sa main…Bien qu’en publique et devant elle, il ne montrait que peu de respect envers cette femme…Il la respectait beaucoup et n’avait pas envie de penser à elle à chaque fois sous sa douche…ça en devenait non seulement troublant pour lui parce qu’après il devait la regarder dans les yeux et pas plus bas et puis ensuite parce que c’était sa patronne…Voilà les excuses qu’il se trouvait, si on fouillait plus loin…peut être qu’on aurait pu comprendre que c’était parce qu’il tenait trop à cette femme pour ne faire que cela tous les jours….

Gregory grogna encore et sortit de sa douche. Il enfila son short bleu et son vieux t-shert bleu aussi et fila dans son salon…Il attrapa son flacon de vicodine, sa psp et un paquet de chips et se dirigea vers sa chambre. Il s’affala sur le lit, alluma sa console et commença à manger tous ses chips tout en jouant et en gobant de temps en temps une pilule. Il était arrivé au quatrième niveau de son jeu stupide lorsqu’il entendit un toc, toc, toc, frénétique à sa porte d’entrée…Quelqu’un était devant chez lui. Sûrement Wilson pensa t’il ou alors un de ces idiots qui veut me vendre quelque chose. Il haussa les épaules et continua son jeu comme si de rien était. Espérant que la personne comprenne et s’en aille s’en poser de question…Mais ce ne fut pas le cas, la personne s’acharnait sur sa porte : cela ne pouvait être que wilson. Il grogna mais ne bougea pas…Jusqu’à ce que…

-House, ouvrez c’est moi Lisa ! S’il vous plait ne me laissez pas devant la porte voyons…je suis trempée et j'ai froid...Je suis tombée en panne, ouvrez moi House !

Son sang ne fit qu’un tour lorsqu’il entendit cette voix…C’était Cuddy…Et en plus elle était trempé et mourrait de froid…Elle était tombée en panne dans son quartier, près de chez lui ? Il soupira et se décida à se lever…Il marcha quand même suffisamment lentement. Pas question qu’elle croie qu’il se précipitait en entendant sa voix…Non…Non…Sûrement pas…Il arriva rapidement dans le salon et détailla la pièce. Il sourit en immaginant la tête que Cuddy allait faire : il y avait plein de vêtements partout…Des paquet de chips vide sur la table, quelques bouteilles d’alcool vides aussi…bref de quoi filer une crise cardiaque à une femme tiré à quatre épingle comme Cuddy…
Bref, il ouvrit alors la porte arrêtant net le point que Cuddy levait pour recommencer à frapper sur sa porte. Il lui dit alors :

-Cuddy vous êtes vraiment une plaie et vous savez que…

Il s’arrêta net en la voyant et rajouta…

Je ne savais que vous faisiez le trottoir, ainsi habillé, les clients ne doivent pas manquer…POurqui faire du porte à porte ? Allez y entrez, la chambre est au bout du couloir.

Elle était trempé jusqu’aux os…Son chemisier décolleté la collait fortement sur son corps, et devenait transparent, laissant voir la dentelle noir de son soutiens gorge et surtout la forme de ce qu’il contenant, ses jambes nues et mouillées avaient la chaire de poule et il constata que sa jupe, elle aussi trempée moulait son corps à la perfection…Ses cheveux dégoulinait et tombait joliment en cascade sur son visage mouillé lui aussi…Dieu qu’elle était magnifique…Elle était vraiment parfaite aujourd’hui…
House aurait voulu l’embrasser là tout de suite…Mais au lieu de cela, il s’écarta légèrement pour la laisser passer…

-House, ouvrez c’est moi Lisa ! S’il vous plait ne me laissez pas devant la porte voyons…je suis trempée et j'ai froid...Je suis tombée en panne, ouvrez moi House !

Elle tremblait de froid et commençait à bouillir de rage. Ce House ne venait toujours pas. Elle leva de nouveau sa main pour s'apprêter à frapper un autre coup, mais la porte s'ouvrit à la volée avant qu'elle en eut le temps. Ses yeux se levèrent donc, regardant ce corps imposant devant elle, pour finir par se plonger dans cette mer bleue toujours aussi brillante qu'à l'habitude. Il avait encore cette barbe de cinq jour sur ses joues, qui lui donnait un côté bad boy.

-Cuddy vous êtes vraiment une plaie et vous savez que…Je ne savais que vous faisiez le trottoir, ainsi habillé, les clients ne doivent pas manquer…POurqui faire du porte à porte ? Allez y entrez, la chambre est au bout du couloir.

La jeune femme le regarda, choquée qu'il puisse dire ceci alors qu'elle était devant lui, trempée jusqu'aux os, à sa portée sans défense. Elle ne prit même pas la peine de répliquer, ne voulant pas commencer un débat avec lui. Lisa avança alors dans l'appartement, frôlant le corps de House de très prêt...Dès qu'elle posa les pieds à l'intérieur, elle ne put s'empêcher de remarquer l'état dans lequel il était: un vrai bazard ! Elle se retourna donc précipitement vers l'homme propriétaire des lieux, le regardant avec un air honteux.

-House ! Mais que faites-vous dans cet apartement pour qu'il soit dans cet état ?! C'est vraiment...vraiment dégoutant...Je n'ose même pas imagner comment vous y faites le ménage...enfin si vous le faites...

Cuddy se retourna et alla s'assoir sur l'un des canapés après qu'elle ait enlevé toutes les bouteilles d'alcool, packets de chips, canettes de bières et papiers en tous genres. Elle observa alors House, d'un air intrigué. Cet homme était tout de même bien particulier...Il ne cessait de la rabaisser à longueur de journée, alors qu'il passait son temps à la regarder d'une manière...bien à lui. Elle ne se souvenait pas qu'il agissait ainsi lorsqu'ils étaient encore à la fac. Sur le moment, en le fixant toujours silencieusement, elle se demanda ce qu'il avait bien pu faire pour la faire craquer durant leurs années d'études. Peut-être était-ce ces yeux bleus merveilleux...ou alors son sens de l'humour particulier qui faisait tout son charme...ou alors sa réelle sensibilité lorsqu'il se confiait à elle et montrait sa réelle personnalité. Il était formidable à cette époque. Dommage que ce bon vieux temps soit révolu.

-Vous n'auriez à boire d'un peu fort...je crois avoir besoin d'un bon remontant House...

Cuddy croisa alors ses jambes, essayant de cacher ce que sa jupe dévoilait...mais étant trempée elle aussi, ses efforts ne servaient à rien. Elle se demandait comment est-ce qu'elle allait rentrer...comment est-ce qu'elle allait faire si elle n'avait pas d'habits de rechange...D'ailleurs, à ce propos, House ne pouvait-il pas lui en prêter de ou trois trucs pour qu'elle puisse au moins se changer ? Elle ne pouvait pas rester toute la nuit vêtue ainsi, elle risquer d'attraper une sale maladie à cause de ce froid. C'est alors qu'elle se souvint que la doyenne de l'hôpital n'avait même pas remercié son employé de lui avoir ouvrir la porte...Elle leva la tête et regarda Gregory d'un air plus doux et moins énervée.

-Je...enfin...merci Gregory ne m'avoir laissé entrer...

La jeune femme baissa la tête et posa ses mains sur ses genoux, obersant la table basse. Dire qu'il fallait qu'elle tombe sur lui...Elle aurait encore préféré un inconnu...jeune et mignon qui lui aurait ouvet la porte et avec qui elle aurait pu faire connaissance alors qu'avec House...et bien elle savait déjà tout ! Il n'était pas très amusant dans ce cas...Mais elle devait avouer que la situation était intéressante. Elle se retrouvait trempée jusqu'à la moelle, dans l'appartement de House qui lui était en short et T-shirt bleu...En plus Lisa venait de l'inviter à boir un verre en tête à tête avant de le remercier.

-Vous n'auriez pas des habits que je pourrai mettre House ? Je commence à attraper froid...

Lisa passa alors sa main dans ses cheveux, essayant de les remettre en ordre. Elle se demanda ce que l'homme allait bien pouvoir lui répondre...étant donné son caractère spécial qu'il avait. Il allait certainement lui sortir une remarque perverse digne de son nom...ou alors une plaisanterie dont lui seul avait le secret.

-Où préférez-vous que je traîne toute nue chez vous...

Elle venait de dire ça pour elle, à voix basse ne sachant pas si le médecin en face d'elle l'avait entendu ou non.

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